Choisir une pierre - Équilibrer intellect et intuition
Traditionnellement, l’Occident glorifie le mental et méprise les ressentis. Le développement de l’intelligence est valorisé tandis que la maturation des sensations instinctives est vue comme une faiblesse, une porte ouverte à l’influençabilité. La sensitivité est assimilée à de la sensiblerie, voire de la superstition.
En réaction à cet état de fait, les dérives du New Age aujourd’hui voudraient nous faire renoncer à notre intellect pour que l’intuition dirige seule, et que nous nous libérions des carcans de la pensée rigide en laissant les ressentis nous guider. Mais après des siècles de valorisation du mental, nous ne disposons d’aucun cadre de maturation de ces ressentis, aucun processus généralisé pour les comprendre, les développer, nous exposant donc à des biais variés voire une déconnexion d’avec le réel et ses contingences. Pour prendre un exemple, devant un étal de pierres et cristaux, comment, sans s’éduquer correctement, différencier un simple élan d’appréciation d’une bonne intuition ? Serions-nous capables de laisser un ressenti instinctif précieux nous guider vers la pierre qu’il nous faut à ce moment précis, ou nous laisserions-nous attirer vers cette jolie pierre qui nous plait mais qui ne fera qu’amplifier des traits de caractère déjà trop présents en nous ?
Ne nous le cachons pas, les émotions brutes, rudimentaires, que dans nos sociétés nous n’avons jamais appris à gérer, peuvent se révéler des indicateurs erratiques, jusqu’à dangereux. Mais entendons-nous bien, les émotions et réactions instinctives, celles des tripes, du petit doigt et de la voix intérieure, sont de très bon conseil, pour qui a pris la peine et le temps de les faire mûrir, de les affiner.
Première étape donc, ne pas confondre intuition et élan de préférence : une pierre que l’on trouve particulièrement belle ou fascinante et qui nous plaît n’est pas forcément la bonne pour entamer un travail de développement personnel, puisque souvent nous sommes attirés par ce qui nous ressemble, vers la pierre qui est sur la « même longueur d’ondes » que nous, et qui donc appuierait sur nos traits les plus saillants. Notre intellect a été éduqué, affiné, perfectionné depuis notre naissance, nous pouvons faire de même pour nos ressentis.
Concrètement, comment adopter un équilibre entre intellect et intuition dans le choix d’une pierre ?
J'ai deux pistes à vous proposer pour vous aider à faire vos propres choix éclairés, ni froids ni fous, en vous servant des deux composantes importantes de notre faculté d’appréhension du monde. Avant de jeter son dévolu sur une pierre, parmi les dizaines (centaines même) de variétés à notre disposition, il y a trois étapes : définir ce qu’on souhaite, réduire le champ de recherche, puis choisir parmi cette pré-sélection. Je vous laisse définir votre objectif avant d’aller plus loin (quelque chose de plus spécifique qu'une « pierre qui me fasse du bien »)
Première méthode : l’Intuition puis l’Intellect. Gardez en tête votre objectif (meilleur sommeil, changement d’habitude, protection, introspection, sérénité, régulation des émotions fortes…) et portez un regard d’ensemble sur les pierres : dans une boutique, sur un site internet, en feuilletant un livre, en admirant votre propre collection ou en vous promenant dans une bourse aux minéraux… Quand une variété ou plusieurs nous appelle-nt, on fait alors appel au garde-fou de l’intellect et de l’expérience : on se remémore les spécificités des couleurs, des systèmes cristallins, des classes lithosophiques, on ouvre ses livres ou on sort ses petite cartes Mandelune, et on vérifie si cela peut en effet correspondre au travail/ à l’effet envisagé. On peut ainsi également se rendre compte de l’état de maturation de notre intuition, et si des biais ou des élans de préférence viennent fausser nos ressentis.
Seconde méthode : L’intellect puis l’Intuition. Le premier travail de tri se fera intellectuellement, en recherchant par exemple quelle couleur correspond au travail envisagé, au soutien attendu, ou en se référant à un système cristallin ou des éléments chimiques, ou encore aux classes lithosophiques telles que définies par Julia Boschiero dans son livre « les pierres d’épanouissement », recoupant pour nous les 7 systèmes cristallins avec 11 couleurs franches et nous fournissant un cadre de travail fort intéressant pour cette méthode de choix. Nous pouvons ensuite, avec ce tri préalable, laisser notre intuition faire la sélection finale, car même une simple attirance ici ne pourra nous mener vers un mauvais choix ! Vous pouvez également utiliser la navigation de notre site mandelune.fr afin de trier les pierres par couleur ou par système cristallin !
Si vous souhaitez aller plus loin, voici les deux livres de Julia Boschiero qui vous aideront (bientôt en vente dans notre boutique !) :
Les pierres d’épanouissement